Bien sur je ne vous parle ni mouche ni salle obscure, mais d’une petite merveille que j’ai failli ne pas voir, totalement éclipsée par sa voisine

ancolie William Guiness

Je me contorsionnais pour prendre en photo l’exubérante William Guiness, qui m’arrive quasiment à l’épaule cette année ( que je persiste à appeler Alec Guinness, je fais un blocage total sur ce nom ) et dont les graines viennent de chez Sylvaine , quand je l’ai entr’aperçue . Dans ce massif il n’y a que du violet, beaucoup de bébés plus ou moins fidèles d’une maman très juponnée donnée par Sylvie F , ma toute première ancolie :

Des fois moins froufroutantes que leur maman, ou légèrement plus bleutées ( ça va , ça reste dans le bon ton ), ou très petites pour se faire chatouiller par les myosotis et le carex

Mais celle ci m’a causé un vrai choc amoureux, la surprise de la découvrir là, cachée dans les bras d’Alec Guinness ( William on te dit, t’es têtue ou bien ?? ) sa teinte diluée tellement délicate , un peu assortie au gris du ciel , et ses jupons pas trop nombreux, juste comme il faut.

Je lui ai mis une petite rosette assortie ( hé non pas un saucisson, mais parme comme le jambon ) pour me souvenir que ce sont ces graines là que je dois récolter et lui faire faire plein de petits descendant ravissants

( même si elle a légèrement foncé au fil des jours, ça n’est absolument pas bleu, c’est mauve, pâle )